Oui, novembre a adoucit mon âme de rose en m'offrant le plus merveilleux éclat bleu qui est venu éclairer ma vie à tout jamais.
Au milieu de ce mois de novembre tant craint jusqu'alors, un petit coeur qui battait en moi depuis des mois décida de se montrer pour notre plus grand bonheur.
Un être qui s'imposait déjà tant par son poids et sa grandeur, un magnifique bébé qui semblait vouloir rester encore bien au chaud dans ce cocon que je lui avais offert. Un petit garçon que nous attendions et qui déjà se faisait désirer. De date en date, finalement il accepta de se montrer pour notre plus grande joie.
Je savais que la vie pouvait nous envoyer les pires émotions teintées de rouge, de noir et aussi profondes que des abîmes sans fond, mais j'avais toujours la vie en moi qui arrivait à passer ces caps obscurs pour remonter vers la lumière.
Je crois tellement en la vie, que je ne veux et ne peux oublier le passé, mais je sais que si nous ne devons pas nous y complaire, ni nous empêcher d'avancer ils peuvent être comme pour moi d'incroyables souffles de vie.
Nos souvenirs enrichissent notre imagination, nous permettent d'avoir une autre dimension avec le présent. Nous ne pouvons ignorer notre passé afin de pouvoir aller vers le l'avenir.
Le fil qui nous relie à nos souvenirs est un peu comme une boussole qui nous montre le chemin, influence nos choix, nous donne un but et nous aide. Nous ne pouvons vivre sans souvenirs.
Mes souvenirs heureux ou malheureux me donnent toute la force que j'ai en moi pour croire aux promesses de la vie. Ils sont la base solide sur laquelle je suis ancrée pour mieux apprécier et affronter le présent.
Mais depuis ce jour qui a chamboulé ma vie, ce fut pour moi qui aimait déjà les papillons, une envolée de merveilleuses vibrations qui depuis ne s'arrêtent pas.
Mes souvenirs se sont encore enrichis de bonheur, de crainte aussi, d'émotion, de tendresse, le tout dans une énorme bulle d'amour.
Mon fils, tu as multiplié ces papillons qui ne cessent de m'habiter et qui affolent tout mon corps lorsque je pense à toi, quand tu me serres dans tes bras et que tu réponds "moi aussi" à mes mots d'amour. Leurs battements d'ailes sont si désordonnés, si forts qu'ils me semblent vouloir sortir de mon coeur au travers de ce besoin de dire combien cet amour est si grand, si fort et si inconditionnel.
Une palette de bleus colore ma vie passant du bleu ciel tendresse au bleu azur de l'eau pure, le bleu insigne d'immensité, d'infini et de rêve. Mais sans conteste de toute la palette tu es le bleu Roi, celui qui vibre, illumine et domine ma vie..
Novembre a su pour moi la fille du Sud, m'envoyer deux soleils qui ont ajouté encore plus de bleu dans ma vie. Le premier fut ton père, l'homme qui accompagna la plus grande partie de ma vie et qui vit le jour lui aussi en ce mois d'automne. Ce fut mon premier soleil de novembre qui me fit découvrir combien la vie lorsqu'elle est bien partagée à deux peut se trouver enrichie, plus stimulante et pleine de belles surprises.
Des années plus tard, novembre me gardait la plus belle de ces surprises ! Le plus beau soleil qui depuis ne cesse de rayonner et me réchauffer de ses éclats d'amour.
Un soleil unique et éblouissant s'est levé pour moi un magnifique matin de novembre. Il sait si bien me réchauffer que je n'ai plus jamais froid.
Les battements de papillons habitaient même nos tendres moments lorsque nous nous faisions des baisers de papillons. Cils contre joue je t'apprenais ce baiser si léger et si doux qui te provoquait des petits rires de plaisir.
Tu es comme ce papillon qui parfois se pose sur ma main, signe de douceur, de bonheur et de joie. Si léger et pourtant si complet qu'il remplit ma vie.
Je lui dit vole vers la vie et n'oublie jamais de vibrer d'amour.
Un battement d'amour de papillon peut déclencher une avalanche d'étoiles dans notre coeur.
Depuis notre naissance nous nous sommes nourris de tout ce qui nous a été donné, que cela soit en positif ou négatif.
Chaque geste, chaque parole, chaque regard, s'est gravé en nous.
Comme les strates en géologie, nous grandissons en entassant ces différentes étapes qui nous font traverser les périodes nécessaires qui feront ce que nous sommes aujourd'hui.
Sans nous rendre compte, nous accumulons couche après couche et formons ainsi la base qui nous portera dans la vie.
Il est souvent dit dans les contes pour enfant, que des fées peuvent se pencher sur certains berceaux et ainsi protéger l'enfant lui épargnant un méchant destin.
Je ne suis plus une enfant depuis longtemps, mais j'ai gardé pourtant une partie d'enfance en moi et j'aime reprendre cette idée de fées, mais chaque enfant peut avoir ses fées gentilles ou méchantes, capricieuses ou sages, irresponsables, etc, etc.
Ces fées ont pour noms maman et papa dans ma vie. Ils étaient bien là, penchés au dessus de moi à déjà m'inonder de leur amour et de leurs soins. La petite dernière de la fratrie, qui allait quelques années plus tard devoir laisser sa place à un petit frère.
Pour l'instant, me voilà la petite qui a droit à l'attention de ses deux soeurs ainsi que de son grand frère qui la regarde du haut de ses trois années de plus.
Grandir au sein de cette famille, fut une belle histoire. Entrecoupée de douces étreintes d'amour de la part des grands de la fratrie, mais aussi de belles disputes pour des raisons de la plus haute importance.
Comme l'utilisation par mes soins des chaussures à talons et robes à froufrous de ma soeur aînée pendant son absence ! Je jouais à la "demoiselle" escarpins trop grands et jupes de taffetas changeant, je n'oubliais pas les gants et le sac assortis… Ma soeur était d'une grande élégance et suivait de près la mode avec tous les accessoires qui devaient compléter la tenue.
Ou les batailles avec mon frère pour le choix du camp que nous allions défendre… indiens, soldats, ou encore à celui qui aurait le plus de voitures Dinky Toys pour la course que nous projetions.
Ou encore lorsque nous nous apercevions de l'incroyable désinvolture de ma soeur numéro deux, qui s'accrochait à sa poupée lorsque nous partions en promenade, mais qui bien souvent revenait à la maison les mains vides ! Lassée de porter la poupée, elle la lâchait simplement en cours de route…
La maison n'était jamais silencieuse, il y avait de l'agitation, des rires et des larmes pour un rien qui prenait tant d'importance à nos yeux d'enfants.
Maman criait pour tenter de calmer cette exubérance, mais nous savions si bien que cela n'irait pas plus loin. Maman ne finalisait jamais ses menaces de punitions et nos chamailleries ne duraient pas ou se terminaient par des bouderies de l'un d'entre nous !
Aux heures des repas un même élan nous unissait en entendant papa entrer. Aller à sa rencontre pour être le premier à l'embrasser !
Nous pouvions passer à table dans un joyeux brouhaha lorsque nous prenions chacun notre place autour de la tablée. Le repas n'était pas instant de silence, bien au contraire, chacun voulait parler, raconter son histoire. Papa répondait à nos interrogations, nous donnait des explications sur les nouvelles qui s'étalaient dans les journaux, nous faisant ainsi entrer pas à pas dans le mouvement du monde extérieur.
Les jours s'écoulaient ainsi entrecoupés des anniversaires et même des fêtes qui ont toujours étaient mises à l'honneur chez nous par un gâteaux et des baisers aux cris de "bonne fête" claironnés par tous les membres de la famille.
Les grandes vacances se passaient en liberté au bord de la mer dans une belle confusion de jeux, rires, baignades et veillées sous les étoiles. Papa rentrait chaque soir de la ville et nous guettions sa voiture pour aller à sa rencontre. Après le souper, les parents s'asseyaient face à la mer et discutaient, nous assis à leurs pieds nous nous laissions bercer par leurs voix et leurs mains qui caressaient nos cheveux. Du miel semblait couler en nous de tout cet amour, bien souvent désordonné, chahuté, criant de vie et de bruits !!
Pourtant un jour que je pensais être comme un autre, à part le fait qu'étant la plus jeune et pas encore scolarisée, j'accompagnais mon oncle et ma tante pour une journée à l'intérieur du pays. En rentrant le soir, il y eut une réunion de famille avec de nouvelles règles à appliquer dorénavant pour nos sorties. La Toussaint rouge était née.
La vie continua avec ses joies comme la naissance d'un autre frère quelques années plus tard. Je me trouvais ainsi non plus la petite dernière, je prenais une autre place au sein de la famille entre mon Grand frère et mon Petit frère.
Je grandis et j'apprends à être toujours les sens en éveil, remarquer si un sac semble abandonné sous la table de la terrasse de la cafétéria où l'on mange une glace avec mes soeurs. Ne pas passer près des poteaux, ne pas toucher un briquet oublié, se méfier d'une voiture qui ralentit……
Tout cela a pourtant commencé bien avant ma naissance… un certain 8 mai 1945.
Je sais qu'ainsi s'écrit l'Histoire, mais le début du mois de Novembre m'envoie vers ceux qui ne sont plus, ceux pour qui nous n'avons aucun lieu où nous recueillir. Ils ont disparus sans laisser de traces, alors quelques lignes c'est peu mais c'est ma façon de leur dire que je ne les oublie pas.
L'après-midi se termine sous un ciel d'un bleu aussi pur qu'un premier jour miraculeux.
Les derniers éclats dansent sur mon visage qui s'avoue vaincu et ferme les yeux. J'accepte sa beauté qui plonge en moi jusqu'à remplir l'espace de l'été perdu qui habite pour toujours une partie de moi.
Allongée sur des coussins jetés à même le sol de la terrasse, je laisse mon corps flotter sur tout ce bleu qui me transporte, jusqu'à cette sorte d'envoutement que je connais bien et qui me fait dériver sur des routes familières.
Mais cette fin de journée continue son oeuvre en couvrant également de ses derniers rayons le jardin qui lui, offre ainsi ses plus délicieuses effluves. Celles d'une terre qu'il a aimé assécher tout le jour, et que l'on vient d'abreuver. Cette odeur si reconnaissable que j'aspirais goulument durant mon enfance. Ce sang des dieux grecs embaume encore mes souvenirs. Moins forte que cette montée qui m'enivrait enfant les soirs d'été. La terre est moins brulée ici, les étés sont moins suffocants, rares sont les mirages de chaleur et plus doux ce parfum de terre qui me fait frémir.
Les plantes comme à chaque fin de journée, semblent vouloir fêter et remercier le jour de toutes ses bontés dispensées sans aucune retenue tout au long de l'été merveilleux de ce Sud qui essaie de ressembler à celui de mon coeur.
Le doux frôlement de cet air parfumé, les dernières brassées d'or du soleil couchant, la fatigue qui s'invite après de nombreuses baignades, tout est réuni pour me bercer et me laisser porter sur mes routes parfumées.
La légère odeur de pain d'épices du Laurier rose se laisse recouvrir par celui plus puissant du Jasmin, qui tente de surpasser le miel dominant du Chèvrefeuille.
La Lavande s'interpose juste le temps de s'éveiller sous l'effleurement d'un bourdon ou d'une abeille.
En fin de file surpassant la fraîcheur des agrumes l'exotisme final est apportée par les fragrances si chaudes et si sensuelles du Tiaré qui soudain se fait dépasser par l'ivresse offerte par le parfum de l'Ylang Ylang, notes qui mettent les sens en attente du prodigieux…
Se laisser mener, emporter vers mes rivages préférés en suivant ces chemins mystérieux qui unissent les souvenirs et les parfums. Je coule, touche le fond, puis remonte sous la poussée du parfum frais et boisé et provençal du romarin , je suis portée sur une onde tiède qui elle aussi vient mêler son odeur et son sel sur mes lèvres entrouvertes dans l'attente encore du miraculeux…
J'y suis, je nage, je vole, je pleure et ris à la fois. Je suis cette fois encore reliée à ce qui m'a été enlevé. Cette terre qui garde ceux que j'aime et qui m'habite chaque jour qui me voit ouvrir les yeux. Cette mer qui m'a suivie jusqu'ici, cet exotisme qui se rappelle à moi. Ces liens inexplicables qui me font la grâce de pouvoir ressurgir ainsi et qui me procurent la force qui m'anime et qui continue à Aimer.
En ce moment, seul le bleu du ciel peut me contenir, me protéger, et me faire dépasser cette ligne dangereuse qui parfois se dessine en moi et me coupe en deux morceaux qui se combattent pour m'entraîner vers leurs bords respectifs aussi dangereux que mirifiques…
Mais pas de soucis, depuis si longtemps je sais rester à la limite du prodigieux et ne pas dépasser la zone bleue, ne pas risquer de se perdre et d'oublier aujourd'hui pour hier. Mais ne pas oublier hier pour mieux construire aujourd'hui.
J'ai l'habitude de louvoyer ainsi entre les courants, les senteurs, les bleus et savourer à fond mes voyages. Les coussins sur lesquels je me suis allongée sont devenus sable chaud, mes doigts s'amusent à le faire glisser entre mes doigts tel un liquide doux qui s'invite et se mêle aux parfums pour chatouiller mes narines de son parfum si particulier. Humer les parfums de Provence qui se mélangent à ceux des souvenirs anciens et plus proches, comme celui du frangipanier d'une île tant aimée qui s'infiltre comme invité de dernière minute !
Je suis suspendue au dessus de ces doux flocons de souvenirs qui se mèlent au réel et qui jouent avec moi. Comme le sable j'aime me faufiler ainsi dans mes rêveries et visiter les différents goûts de ma vie qui s'est écoulée au milieu des plages parfumées, des fleurs envoutantes, des flots blonds qui effacent les traces de mes pas qui essaient de remonter le chemin à l'envers.
Du fond de ma conscience inconsciente je remercie toutes ces beautés qui me rendent plus vivante chaque été.
Si l'été est ma saison préférée c'est simplement parce que pour ceux qui l'ont vécu depuis toujours, c'est la seule saison qui sait enlever le poids des ans qui s'accumulent sur nos épaules nous rendant notre jeunesse le temps de quelques mois. L'été allège non seulement les années qui s'accumulent mais nous enlève les couches de vêtements qui empêchent notre corps de respirer. Il mets de la couleur sur notre peau et dans nos yeux. Il nous rend la liberté de notre corps.
Le temps s'est arrêté sur mon rivage parfumé, la nuit a mis ses chaussons de plumes pour arriver jusqu'à moi. L'humidité sur mes joues n'est pas de la rosée, simplement quelques perles de la source inépuisable de mon coeur qui sait aujourd'hui encore reconnaître ces lourds parfums qui montent de la terre avec plus de puissance au cours des nuits d'été.
Le coeur chavire un peu, comme un bateau ivre qui n'arrive plus à suivre son cap et se laisse dériver à la recherche de terres lointaines. Mais quel merveilleux voyage ! Je m'estime vraiment chanceuse de pouvoir voyager ainsi au gré des parfums de ma vie, de sauter sans effort d'une plage à une autre avec la simple aide d'un parfum qui me guide jusqu'à un autre, d'une plage de sable à un désert qui offre la fraîcheur d'une oasis, la douceur des dattes fraîches, la piqure du sable soulevé par le vent qui griffe la peau puis nous perdre dans un mirage.
Je suis passée d'une baie à une autre, d'une plage de sable blond à une plage de sable de corail. Du Mistral, à l'Alizé, au Sirocco…
Des vents qui soufflent toujours en moi et sur lesquels je m'évade d'une plage à l'autre.
En ce début de Novembre, les Bougainvillées ne cessent de nous offrir leurs vives couleurs sur un fond de ciel bleu. Ils savent se mettre en valeur et nous les croisons un peu partout en ville ou le long de la grande bleue.
Cette beauté n'arrête pas de nous émerveiller. Elle est bien la reine de ce coin du Sud et je suis heureuse d'être sous le règne de cette majesté pourpre violacé.
La femme est au centre de beaucoup de discussions, de polémiques, de combats depuis plusieurs décennies mais le sujet revient plus fréquemment avec des scandales à plus grand développement révélés depuis quelques années.
Je ne suis pas naïve même si je navigue beaucoup dans mes nuages et mon romantisme, croyez-moi cela fait longtemps que j'ai pu expérimenter les relations hommes-femmes et tout particulièrement dans le monde du travail. Je n'ai pas eu besoin d'attendre qu'un homme connu soit pris la main sur les fesses d'une femme (ou ailleurs !) pour prendre conscience de ces atteintes aux femmes et pour parler du problème des machos.
Mon premier patron qui était un ami de mon père en fut pour ses frais et faillit faire un passage à l'hôpital avant de retrouver Madame. Pourtant, il avait "simplement" posé ses mains sur mes épaules, mais ce n'était pas ce geste qui n'avait bien entendu aucun lien avec une agression, non, ce sont ses mots qu'il murmurait à mon oreille son visage collé au mien. Appelons cela une "proposition" qui n'avait absolument rien à voir avec le travail. Au contraire, il me proposait de m'offrir une situation dorée sans nécessité de travailler (!!) en dehors de sa vie de couple bien évidemment. La surprise qu'un homme du même âge que mon père, se présentant comme son ami, puisse agir ainsi en se collant à moi, fut le résultat d'une réaction peut-être jugée trop violente mais le téléphone fixe de l'époque, assez lourd, partit en direction de sa tête… il esquiva et prit la bonne décision de me présenter ses excuses assez décontenancé face à ma réaction.
Quel caractère n'est-ce pas !! prendre une telle proposition comme une insulte ! Oui, mais que voulez-vous je savais déjà ce qui ne serait jamais acceptable ! Prête à beaucoup par amour, mais certainement pas à m'abaisser pour une place, une maison, un avenir doré, une situation en vue. A chacun ses limites et autant les fixer dès le départ.
Je ne suis pourtant absolument pas le genre de soit disant féministe qui envoie au piloris les hommes qui osent leur dire qu'elles sont jolies, portent une belle robe ou règlent la note du restaurant, criant au patriarcat dès qu'un homme lui ouvre la porte alors que moi je parle d'élégance, de courtoisie, de sensibilité masculine et j'apprécie ces hommes respectueux sans me sentir rabaissée, bien au contraire.
Je suis plutôt la femme, celle qui aime la compagnie des hommes pour des discussions intéressantes qui sont rarement le choix de beaucoup de femmes. J'apprécie la courtoisie à la française, mélange d'élégance morale, de politesse et de gentillesse, le plus souvent d'un homme envers une femme mais la réciprocité est bienvenue et tout à fait normale également chez les femmes envers le genre masculin.
Mais je constate actuellement que malheureusement beaucoup de femmes deviennent de véritables mégères, plus promptes aux grossièretés, à l'agressivité, une inélégance flagrante semblant vouloir ressembler justement à ceux dont elles disent vouloir combattre dans leurs attaques de "féministes"!!
Savoir se respecter et le meilleur moyen de se faire respecter. Savoir dire non, avant de se retrouver en difficulté. Que ce soit face à son mari, à une rencontre d'un soir ou à un ami… Je sais aussi malheureusement que toutes les femmes se sentent beaucoup plus vulnérables et sans défense que d'autres, mais des associations sont là pour les aider si elles osent en faire la démarche.
Bien entendu je parle là uniquement des gestes ou paroles, pas de viols ou autres violentes agressions qui sont des épreuves de forces inégales. Bien qu'une femme de 30 ans, le 1er octobre, qui faisait du vélo pas très loin de chez moi, alors qu'elle faisait du vélo en journée, a été agressée par 2 personnes qui lui ont porté un coup de matraque aux jambes. Heureusement elle a pu riposter par un coup de coude dans le nez de l'un d'eux. Cela n'ayant pas suffit, alors qu'ils voulaient la déshabiller elle a réussi à envoyer un crochet du droit… un reste de son passé de self défense. Ils ont insisté parlant de la violer, mais sa résistance a finalement réussi à les faire fuir.
En tant que femme je garde mes colères, mes larmes et mon désarroi face aux véritables crimes contre les femmes qui se passent actuellement … 1 viol toutes les 7 mn, plus de 130 féminicides l'année dernière et ce terme ne qualifie pas uniquement les femmes tuées au sein du couple, mais bien des femmes tuées uniquement parce qu'elles sont femmes.
Combien d'actions menées par ces féministes contre les mutilations génitales féminines, la traite des femmes, les mariages des enfants, les assassinats d'honneur, l'interdiction faite aux filles d'aller à l'école, la soumission des femmes faite par les hommes… Non, ces cas les intéressent moins que ceux qui les mettront en lumière en fonction de la notoriété de l'homme visé. Je ne dis pas que ces hommes ne doivent pas être jugés si les faits sont avérés, mais cela fera beaucoup plus de buzz sur les réseaux. Et mieux vaut parler de faits de 40, 30, 20 ans en arrière pour mieux dénigrer l'homme, et surtout l'homme connu ou le patriarcat, le patron, le mari, le copain, etc
Pourtant en cet anniversaire d'Octobre toujours aucune de ces nouvelles féministes ne parlent toujours pas des tortures, viols, mutilations, massacres des femmes, ni des prises d'otages. Rien d'anormal pour des féministes très sélectives sur les femmes qu'il faut défendre, les autres ignorons les ainsi elles n'existeront pas.
Non, être féministe pour elle c'est dénoncer haut et fort sans même passer par un jugement, les hommes en général. Plus facile de mettre à mort pour une parole libre, que pour des faits bien répertoriés et documentés.
Pour moi être féministe c'est défendre toutes les femmes sans faire de distinction. La femme battue par son conjoint, la fille violée par un membre de la famille, mais également les Claire, Lola, Philippine… les femmes de 80 ans et plus, violées chez elles ou dans la rue sous la menace le plus souvent d'un couteau. La femme doit se soumettre ou se faire tuer. Mais non faire le buzz sur ces actes soudain devient "faire de la politique", mais c'est exactement ce qu'elles font à longueur de temps en les ignorant ou les minimisant.
Même si je parle de la femme aujourd'hui, je ne peux passer sous silence ce douloureux rappel pour ne pas les oublier eux non plus… Samuel, Dominique, Thomas, Alban, et tous les autres dont la liste est longue et qui semblent oubliés. Hommes ou femmes ne les oublient pas.
En tant que femme je ne vois pas de séparation entre les hommes et les femmes qui souffrent, sont enlevés, torturés, violés, tués.
Je suis solidaire car si je suis pour l'égalité entre les femmes et les hommes, je ne suis pas pour éradiquer les différences entre les sexes (je tiens à mes différences), ni pour éradiquer les hommes.
Je suis pour la liberté et l'égalité des femmes que ce soit au travail, dans un couple, dans la vie sociale, mais par contre je pense que chaque femme a le droit de choisir sa vie et non de la subir. Si son choix est d'être une mère au foyer, pourquoi la stigmatiser et penser que cela est rétrograde, si elle ne veut pas d'enfant pour mieux réussir sa vie, elle a ses raisons et arrêtons de la culpabiliser…
Pour revenir à mon histoire, il n'y eut plus de tentatives de la part de mon patron, mais je comprenais à ses regards qu'il n'y avait pas que des relations patron-salariée en lui.
Je préférais travailler dans une autre Société, ce qui fut le cas après avoir pris le temps de trouver un autre emploi, il reçut ma démission.
Je fis une bonne action pour lui et celle qui me remplaça qui elle accepta les "gentillesses" pourtant moins brillantes que celle refusée. Mais les cadeaux et les petits voyages lui convenait parfaitement et qu'elle fut en joie de me démontrer comme si j'avais raté ma chance !! Je dois reconnaître que sa réussite sociale fut assurée et elle eut une trajectoire beaucoup plus haute. Comme quoi, ce qui parait comme un geste inacceptable pour l'une, peut l'être pour une autre. Alors les jugements hâtifs et catégoriques !
Aujourd'hui je réagirais exactement de la même manière sans utiliser les moyens actuels pour détruire la vie de cet homme ou un dédommagement financier (!!!).
Cette grosse brassée de fleurs pour tous les hommes et les femmes.
Nous sommes en 1748, et les galères de Marseille sont transférées à Toulon dans ce qui sera le bagne. Les rameurs deviennent des travailleurs de force du port, des forçatset les anciennes galères des bagnes flottants pour le logement des condamnés.
La peine des galères fut commuée en peine des ferset sous la Restauration sur les dix bagnes en France Toulon était sur le podium avec Brest et Rochefort.
Au XIX𝔢siècle il devient le premier pouvant compter jusqu’a 4 000 hommes.
A partir de 1820 c’est à pied qu’ils devaient intégrer par la porte Castigneaule bagne avec à leur cou la chenaïdodésignant le collier de fer ainsi que la chaine.
Pantalon jaune, chemise blanche et veste rouge, coiffé d’un bonnet phrygien vert ou jaune selon le type de condamnation avec un matricule marqué au fer rouge surmonté d’unT(à temps) ouTP(à perpétuité) en vigueur jusqu’a lamonarchie de Juillet (1830-1848)ainsi qu’un anneau à la cheville - la manille-d’un poids de 1,5 kg et une chaine de 7,2 kg, voila à quoi ressemblait le condamné entrant dans l’arsenal. Coupe de cheveux asymétrique ou rasés avec des raies pour mieux les identifier complète le tableau.
Attachés par deux pour une période minimum de quatre ans, la première affectation était aux travaux de "grande fatigue"pour la dite période puis avec beaucoup de chance être affecté aux travaux de "petite fatigue"par la suite.
Dormir à même le sol sur les anciennes galères ou sur un tollardlong banc en planches, à terre, voir même pour les plus chanceux dans la salle des éprouvéssur un petit matelas d’herbage.
Un repas frugal, morceau de pain noir, légumes secs (soupe de fèves) et vin, le strict minimum pour les maintenir en vie, distribué par les gardes-chiourmes, les -gourganes - (fèves en provençal).
Repas pouvant être amélioré quand ils percevaient de l’argent par la vente de petits objets au bazar du bagne.
Rares sont les évasions, dans ce cas le bâtiment amiral hissait le pavillon jaune et tirait au canon pour avertir la population avec récompense offerte. L’évadé reprit en plus de la bastonnadeencourait un minimum de trois ans supplémentaires.
Vidocq Eugène Françoisfut l’un des rares et surtout le plus connu des évadés du bagne de Toulon qui par la suite devint même directeur à la tête de la brigade de sûreté de Paris avant de créer en 1833 la première agence de détective privé du monde.
Voici un extrait des mémoires de Vidocq sur son arrivée au bagne de Toulon:.......Après un voyage long et pénible, la chaîne arriva enfin à Toulon. Les condamnés furent conduits à bord du Hasard, un ancien vaisseau qui servait de bagne flottant. En ma qualité de "cheval de retour", je fus mis à la double chaîne et placé dans la salle n° 3, destinée aux forçats les plus suspects. Là, avec ces malheureux qu'on s'abstenait de conduire à "la fatigue" de peur d'évasions, j'étais couché sur une planche, enchaîné au banc, couvert de poux et livré à toute la brutalité des argousins. Parmi mes compagnons était un nommé Vidal, condamné à vingt-quatre ans de travaux forcés pour meurtre. Assassin à quatorze ans, assassin de nouveau, puis bourreau au bagne : il exécutait ses camarades sans sourciller. Au même banc figurait le Juif Deschamps, l'un des auteurs du vol du garde-meuble national, assassin par vocation. Je n'étais séparé de Deschamps que par Louis Mulot, fils du fameux Cornu qui fut, si longtemps, la terreur des paysans de la Normandie. ....
Quand à Jean Valjean,il n’est que le fruit de l’imagination deVictor Hugo.
Ce monde inimaginable à l’heure actuelle pris fin en 1873, sous le règne de Louis Napoléon, premier bagne ouvert un 27 septembre, ce sera également le dernier à fermer. Le départ des derniers forçats se fera le 23 décembre.
Quasiment détruits suite aux bombardement de Toulon en 1943/44, ils furent rasés par la suite. Seul subsiste aujourd’hui un morceau de l’ancien rempart observable à l’entrée du carré du port.
Ci-dessous, extrait du livre "Le bagne de Toulon (1748-1873)
Académie du Var - Jean-Paul Meyrueis, André Bérutti
"Pendant des années ils logèrent sur les galères dans des conditions d'hygiène inimaginables, responsables d'une mortalité effrayante, puis sur de vieux vaisseaux hors d'état de naviguer : les bagnes flottants. La construction, sur les quais, de bâtiments spécialement conçus pour eux, améliora un peu leurs conditions de vie. Les trois à quatre mille forçats du bagne de Toulon appartenaient à toutes les classes de la société. Environ un quart étaient condamnés à perpétuité pour leurs crimes. Les autres étaient le plus souvent de simples voleurs. A partir de 1820 les châtiments s'adoucirent progressivement et les forçats furent formés pour exercer de nombreux métiers. Leurs conditions de vie s'humanisèrent un peu et le bagne de Toulon devint le seul à rapporter un bénéfice à la Marine."
Photo Var Matin
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1 octobre 2024
Début d'automne
Le soleil taquine ma peau d'une langue chaude qui prend possession de mon corps offert sur le sable humide de la plage.
Côté pile et côté face jouent deux parties entre le soleil et la mer.
L un me couvre de ses baisers langoureux, avant que l autre ne jette sa dernière vague de fraîcheur sur moi. Éclats de soleil contre éclaboussures de mer, et moi qui joue a me noyer dans le bleu du ciel.
Je sais que bientôt les rayons du soleil me brûleront moins et la mer sera moins chaude, mais je profiterai encore de cet espace privilégié entre le ciel, le soleil et la mer.
Les plages se vident un peu plus des estivants pour redevenir le rendez-vous des habitués qui reprennent possession du sable, du soleil et de la mer.
Le bonjour du milieu de matinée croisera l au revoir du matinal avant de rencontrer le baigneur de l après-midi. Et c est ainsi que l on se transmet la température de la mer, les plaisirs éprouvés entre la baignade du matin et celle plus tardive.
Il y a également ceux qui comme moi aiment après le 1er bain déguster ce plaisir si petit et si grand à la fois, boire un café en admirant l horizon où les bleus se confondent avant de replonger dans la fraîcheur de cette mer si transparente.
Nous traversons en surface des nuages de minuscules poissons et voyons sous nous des poissons plus gros qui ne sont absolument pas gênés de partager leur domaine avec nous.
Le calme étant revenu nous admirons les sauts des poissons hors de l'eau, projetant des éclats argentés qui se conjuguent avec les éclats d'or du soleil sur la surface de la mer.
Lézarder entre 2 baignades, échanger quelques mots en croisant un autre nageur ou un groupe de longeurs.
Chacun espérant continuer ainsi encore comme l année dernière jusqu en novembre pour les uns, aller jusqu’au grand bain de Noel pour d autres…
Une sorte de reconnaissance se fait ainsi chaque année après la foule de l été comme avant la grande saison estivale.
La fleur du jour "Perovskia" ou "Sauge d'Afghanistan", une plante vivace d'un joli bleu lavande, son parfum est épicé.
Son feuillage gris est caduc et très aromatique. Je l'apprécie plus particulièrement lorsqu'il est groupé en plusieurs plants donnant l'impression d'un gros nuage bleuté.
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T'aimer au contact de ta peau, la caresser, la découvrir encore et toujours comme la première fois.
Nous sommes parfois happés par des yeux qui nous font plonger au fond d'un puits dans lequel nous découvrons l'amour. Se sentir ainsi en accord avec cet autre qui nous parle avec ses yeux.
Nos sentiments peuvent aussi se découvrir après de nombreuses rencontres, entre silences et sourires, échanges et rires…
Il y a également la nouvelle rencontre d'une très ancienne rencontre, des années plus tard et qui semble dire nous n'étions pas prêts pour cet amour, qui pourtant nous bouleverse aujourd'hui et nous réunit enfin après tant d'années … pour arriver à toi, à nous.
L'amour sait surprendre, étonner, se tromper, prendre des routes opposées, puis s'éteindre à jamais ou resurgir brusquement entre les bras d'un nouvel amour comme d'un ancien amour. Ces différents sentiers qu'il prend doivent l'amuser pour nous faire comprendre que l'amour existe sous différentes formes, sous différents temps aucun amour n'est identique et ne se découvre de la même manière pour tous.
L'un des chemins qu'il a aimé prendre pour me surprendre, fut notamment par un simple mais électrique contact de sa peau contre la mienne.
Une véritable décharge entre son bras et le mien, au cours d'un simple effleurement de deux avant-bras lors d'une soirée estivale dans la chaleur d'une nombreuse assemblée.
Perdre tout contact avec la réalité, les personnes qui nous font face, les discussions qui s'agitent en tout sens dans ma tête qui ne pense qu'à une chose, sa peau qui envoie des messages à la mienne qui affole mon coeur et mon corps.
Il se tourne vers moi, me regarde et nous n'échangeons aucune parole, le silence est là entre nous dans le brouhaha de la salle, alors que soudain il se rend compte qu'une question lui est posée. Nous reprenons le cours de la soirée mais en évitant de remettre nos avant-bras dénudés en contact.
Se concentrer sur le reste de la soirée, ne pas perdre le fil des questions, des discussions mais sans pouvoir oublier la déflagration qui reste en moi. Ce contact si fort et si intense. Un éclair provoqué par nos peaux qui ne s'étaient jamais vraiment touchées sans protection jusqu'à ce soir d'été.
Mon estomac se transforme en une nuée de papillons pour m'envoyer des picotements dans le ventre, est-ce lui ou mon coeur qui commande ma respiration qui s'affole, qui m'envoie ces messages contradictoires… ventre, tête, coeur…… tout est là qui sème la confusion la plus totale, entre cet échange de peau à peau. Tout n'est qu'agitation en moi et pourtant mon corps reste calme et ne bougera pas de mon siège jusqu'à la fin…
Ce simple contact de peau est une véritable bombe de sensualité qui vient d'exploser entre nous. Je sais qu'il est conscient lui aussi des émotions qui viennent d'être libérées par ce rapide et si extraordinaire instant peau à peau.
Si deux si petits morceaux de peau déclenchèrent un tel emballement de tous nos sens, inutile de décrire la passion qui en découla. Nos deux peaux déclenchèrent les plus belles tempêtes, les plus rafraîchissantes tornades, les plus vivifiants éclairs accompagnés de la plus belle passion.
Un simple contact de sa peau contre ma peau aussi léger qu'un simple battement d'ailes de papillon m'offrit un voyage exceptionnel. Une passion étourdissante, enivrante et qui fut merveilleuse à vivre le temps d'une passion.
"Le papillon est un facteur, il fait la tournée des fleurs"
Henri Brunel
"Papillon, ce billet doux plié cherche une adresse de fleur"
La plante du jour sera "Le Plumbago du Cap" ou "Dentelaire du Cap"
J'aime cette grimpante pour sa longue floraison du printemps à l'automne, d'un bleu profond ou bleu clair ainsi que ses feuilles persistantes.
Il existe également un Plumbago à fleurs presque blanches mais bien moins utilisé ici.
Cette plante aime le Sud et sa chaleur sans craindre la sécheresse, mais pas le gel. A partir de 0° C, elle ne peut rester à l'extérieur.
Elle peut couvrir de grandes surfaces ou se laisser diriger pour former de belles arcades, mais j'ai toujours préféré la laisser pousser à sa guise et surtout sans la tailler. Si vous avez la chance de posséder un Plumbago du Cap, il vous offrira une profusion de fleurs durant 6 mois.
Toute mon enfance nous avions l'habitude de cueillir ses fleurs dont le calice (on le voit sur la photo) est collant. Il suffisait ensuite d'appuyer sur ces calices sur nos oreilles, nos vêtements ou nos cheveux et nous avions les plus beaux bijoux !
J'imagine que les fées, elles aussi, ont l'habitude de se parer des beautés de la nature pour leur plus grand plaisir, ou peut-être pour attirer les jeunes hommes dans leurs défis.
Les fées ont bien le droit de s'amuser et je suis persuadée qu'elles aiment se jouer des humains.
Puisque vous êtes en vacances, je vous emmène découvrir un site qui se situe sur la Commune de Draguignan. Cette ville fut de 1 800 à 1974, le siège de la préfecture du Var. La 1ère ville administrative du Var, Toulon, en prit la suite.
Mais revenons vers les fées qui habitaient cette belle région de Provence.
Je vous présente donc "Péiro de la fado", Pierre de la fée, qui se présente sous la forme d'un dolmen qui représente le plus important mégalithe de Provence porté par trois piliers imposants.
Sa longueur de 5 mètres est d'un calcaire provenant du Néolithique, soit 20 à 25 siècles avant Jésus Christ.
Son poids est de près de 60 tonnes sur 2 mètres de hauteur.
Classé aux Monuments Historiques, mais nous n'avons aucune explication sur sa construction monumentale.
Il semble d'après les ossements humains et les offrandes (perles) retrouvés sur le site suite à la restauration effectuée en 1951, que cette pierre devait être un lieu de recueillement.
St Georges tuant le dragon
Dragon qui est représenté sur le blason de la ville de Draguignan
Puisque je vous parle de dragon, me voilà revenue dans le monde des fées et des animaux qui se retrouvent fréquemment dans leur monde… comme la Tarasque, ou la Guivre…
Toutes les fées ont des dons et jouent avec la magie, nous le savons. Mais parfois croyant faire le mieux, elles font le pire.
Cette fée qui aimait prendre la tenue d'une bergère, pouvait ainsi se promener dans la campagne provençale humant les parfums des arbres en fleurs, des fruits juteux qui se gorgeaient de soleil, elle cueillait ici une grenade, là un bouquet de jasmin.
Et ce qui devait arriver, arriva !
Un jeune homme (un peu génie), tomba follement amoureux de cette si séduisante bergère. Sa passion était si forte, qu'il la demanda en mariage.
Comme toutes les fées, celle-ci s'amusa à lui donner un gage qu'il devait réussir s'il voulait épouser sa bien aimée.
Il devait former une table où serait célébré le mariage, mais pas n'importe quelle table !
Une table formée de 3 pierres, ces pierres qui depuis dix siècles avaient dévalé la montagne pour s'entasser en bas de la gorge.
Réunissant ses forces, l'amoureux réussit à dresser les deux premières pierres mais malgré tout son amour et sa volonté, il ne réussit jamais à déplacer la troisième pour former la table.
La fée touchée par son chagrin, décida dans la nuit de terminer le travail en traçant un cercle de feu magique. Les flammes s'élevèrent soulevant avec elles la lourde pierre qui devait terminer la table pour le mariage et la posèrent sur les deux autres.
Le mariage pourrait avoir lieu, car la fée sous les habits d'une bergère avait ressenti son coeur qui éprouvait de l'amour pour ce jeune homme. Elle attendit avec impatience le jour pour partager sa joie avec lui.
Mais au matin, en découvrant le prodige qui s'était accompli durant la nuit, le jeune génie comprit que la belle qu'il aimait était une fée bien trop puissante pour lui. Il serait condamné à mourir pour être tombé amoureux d'une fée.
Ce qui arriva. Il mourut, mais la fée au coeur humain, le suivit dans la mort peu de temps après, folle de désespoir d'avoir perdu son amoureux .
Cette fée ne connaissait pas le proverbe :
"Il ne faut pas jouer avec le feu ni avec l'amour"
Elle avait joué avec les deux…
Prouver son amour par une sorte de miracle, alors que l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre était déjà un miracle.
🏕🛖🏖🏜
Profitez bien des vacances et n'oubliez pas que nous pouvons voyager en associant le rêve et la réalité.
Avant de vous parler de cette île, parlons de ma fleur du jour.
Le Lantana offre de magnifiques floraisons et se retrouve un peu partout dans notre région. Pour ses couleurs vives du blanc au violet, jaune…… ainsi que panachées, sa croissance rapide, son port large et généreux en fleurs cette plante est très appréciée dans les jardins privés, les parcs et autres sites des villes.
Pourtant dans les zones tropicales le Lantana est considéré comme une mauvaise herbe et sa détention en est interdite. Il est même placé sur la liste des 100 espèces envahissantes. Il est toxique pour les animaux…
Mais parlons de l'île d'Or maintenant…
Voici l'île qui suscite l'intérêt tant des touristes qui aiment l'admirer du bord des rivages de la Côte d'Azur ou plus spécialement de la plage du Dramont, que des scénaristes.
Normal d'éveiller de l'intérêt lorsque l'on se nomme "l'Ile d'Or", n'est-ce pas. Mais elle n'en aurait certainement pas eu autant si l'un de ses propriétaire l'ayant gagnée au cours d'une partie de cartes se déclara "Auguste 1er"ayant pris pour devise "le salut est dans la sincérité" et décida de faire construire une tour carrée et crénelée.
Son style d'architecture sarrasine n'est pas la seule particularité qui fait remarquer cette construction du rivage, la couleur des pierres rouges de l'Estérel utilisées pour sa construction (la même roche qui constitue l'île) lui ajoutent encore plus de visibilité.
🪝🪝🪝🪝🪝🪝
Si vous aimez les albums d'Hergé vous avez certainement lu les aventures de Tintin "L'Ile Noire" de 1938. Un petit rappel…
L'histoire se situe en Ecosse dans un manoir isolé sur une île rocheuse.
Bien entendu après de multiples péripéties qui mettent en danger Tintin, le célèbre reporter en sortira vainqueur.
Alors, une île en Ecosse ou simplement notre l'île d'Or auréolée d'un soupçon de charme maléfique !
Une certaine ressemblance tout de même…
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Maintenant passons du côté cinéma.
Là encore un film bien connu de Gérard Oury qui se servit de l'île d'Or dans une scène du "Corniaud" avec Louis de Funès et Bourvil, en 1965.
Un petit rappel de l'histoire…
Le Corniaud, joué par Bourvil, est chargé de livrer une Cadillac décapotable de Naples à Bordeaux. Ce qu'il ignore c'est que de la drogue est cachée dans la voiture. La Cadillac décapotable deviendra également la "vedette" du film !
Mais si nous connaissons bien cette comédie culte du cinéma français, nous ignorons souvent que Gérard Oury s'est largement inspiré d'un fait divers réel.
Cette histoire arrivée 3 ans avant le film, soit en 1962, est connue sous le nom de "l'affaire Jacques Angelvin".
Le "corniaud" dans cette histoire réelle était un animateur de télévision connu comme présentateur de l'émission "Paris Club" qui devait récupérer une Buick arrivée par paquebot puis la conduire du Havre à Paris, le tout contre 10 000 dollars.
Il ignorait clamait-il lors de son arrestation que 52 kg d'héroïne pure était dissimulés dans la belle voiture.
Ayant bénéficié de l'allègement prévue par la législation américaine du plaidé coupable, il fut condamné à 6 ans de prison qu'il purgea aux Etats-Unis. Mais il fut libéré plus tôt, en 1967.
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Clap de fin pour l'histoire cinématographique, bien que l'île apparaisse encore dans d'autres petites séquences de films…
L'île se situe dans le département du Var, partie Saint-Raphaël. La plage qui lui fait face est appelée plage du Débarquement du Dramont.
Cette tour sarrasine connut le pillage durant la seconde guerre, au cours d'un engagement un obus entra par une fenêtre (!!) sans exploser. Mais la destruction de l'intérieur par un incendie fut provoqué par une fusée du feux d'artifice tiré pour commémorer le 1er anniversaire le 15/08/1945 en présence du Ministre de la guerre.
Le propriétaire de l'île qui avait l'habitude de faire le tour de l'île à la nage, mourut le 16/08/1994 le lendemain de la 50° commémoration du Débarquement en Provence, lors de l'un de ses traditionnels tours de l'île.
L'Ile d'Or appartient toujours à la même famille qui respecte la tradition en faisant flotter le pavillon du roi "Auguste 1er" sur la tour lorsque l'île est occupée comme résidence secondaire.
Beaucoup d'autres histoires sont rattachées à cette île rouge… rouge sous le soleil éclatant de la Méditerranée… peut-être une possible indication pour son nom d'Ile d'OR !
Image du Net envoyée par une amie qui me connait bien et qui m'a "vue" dans cet imaginaire…
"La vie est un sommeil, l'amour en est le rêve, et vous aurez vécu si vous avez aimé."
A. de Musset
L'Amour…
Nous traversons la vie pour les plus chanceux, en croisant différents amours. Et chacun aura sa façon d'appréhender ses amours de diverses façons, de les vivre en toute liberté, sous domination parfois avant de réaliser son erreur, distanciés comme certains actuellement, vivons séparés pour mieux nous aimer, dans un huis clos se coupant du monde, ou au contraire en se partageant avec d'autres…
Il y a tellement de manières parait-il d'aimer que celui qui ne trouve pas sa "petite catégorie" bien délimitée, son "nom" bien répertorié, sa "différence" bien serinée par certains, surtout faites vite pour indiquer le genre d'amour que vous venez de découvrir.
Mais qu'importe sa façon d'aimer si nous y rencontrons le bonheur, l'épanouissement. Trouver son île d'amour qui nous nourrit corps et âme, peut devenir notre île paradisiaque à préserver.
Mais aujourd'hui je veux vous parler de l'amour le plus inconditionnel qui soit pour moi. Celui d'une maman, celui qui ne faiblit jamais, qui sait qu'il lui survivra.
Mon enfant, mon ange, mon chéri, le plus grand amour de la vie d'une femme devenue maman…
Tels des coquelicots qui poussent à profusion nous offrant leurs pétales rouge-amour comme autant de lèvres nous envoyant de doux baisers, les coeurs fleurissent sous les feutres que des petits doigts tracent pour nous dire combien notre amour est réciproque.
Peu importe la régularité, le nombre exact, le choix des couleurs, moi je n'y vois que de l'amour. Cet amour qui continue de traverser les générations. Après mon enfant qui avait le coeur pour moi comme presque unique dessin durant ses très jeunes années, j'avais droit également à toutes sortes de coeurs qu'il découpait dans le carton de toutes les boites que j'utilisais… pâtes ou autres céréales, gâteaux etc.
Je le vois avec ses petits ciseaux à bouts ronds découper des coeurs et encore des coeurs pour ensuite me les offrir avec un regard empli d'amour. Le mien de coeur semblait exploser à chaque fois que ses yeux me parlaient ainsi.
Dessin d'un artiste très personnel
Comme toutes les mamans, parler de son enfant c'est ouvrir la partie de son coeur qui est la plus grande, la plus rouge amour, la plus rose tendresse, la plus bleue d'un ciel lumineux, la plus dorée des mille feux que son simple prénom allume en nous, la plus merveilleuse qui accroche un sourire à nos lèvres, nos lèvres qui se font amour pour lui murmurer nos "je t'aime" quel que soit son âge.
Mais recevoir ses "je t'aime maman" criés comme un signe de ralliement lorsqu'il court vers nous sur ses petites jambes qui nous font craindre qu'il ne chute dans son élan vers nos bras protecteurs.
L'entendre nous chuchoter ses "je t'aime maman" bien plus discrets une fois plus grand, qui nous font chavirer le coeur en recevant son baiser.
Puis plus grand, nous répondre des "moi aussi" au téléphone à notre "Je t'aime mon chéri", signifiant qu'il n'est pas seul.
Et enfin, devenu père à son tour nous découvrons que ces petits mots ne s'arrêtent jamais, ils se transmettent ainsi d'un amour à l'autre et finalement aucun autre dessin ne peut mieux dire "je t'aime" que des coeurs grands ou petits pour des petits doigts malhabiles.
Je dois préciser que les dessins des grands comportent aussi un coeur pour accompagner des oeuvres sur des sujets plus personnels, car ils connaissent bien leur mamie.
Plaisir d'écrire et de rêver dans mon monde où les elfes et les fleurs viennent souvent me rendre visite. Montrer que l'on peut voir de la beauté et de l'amour chaque jour de notre vie et qu'il faut en profiter comme si chaque jour était une nouvelle vie